5 millions de logements énergivores classés G sont sur le grill depuis la loi Climat et résilience de 2021, prévoyant leur interdiction à la location dès janvier 2025. Une récente proposition de loi visant à assouplir cette interdiction a été rejetée à l’Assemblée nationale, et ça fait des vagues !
Mercredi dernier, l’Assemblée a dit non à une loi soutenue par le gouvernement, qui aurait permis aux propriétaires de louer des logements malgré leur classement G, et ce surtout dans les copropriétés. Le cœur de cette proposition, un article essentiel, a été rejeté par 72 députés, tandis que seulement 65 ont voté pour. Du coup, ce texte, qui devait apporter des clarifications sur certaines situations compliquées, a été retiré du débat.
Pourquoi est-ce si important ? Parce que plusieurs millions de logements en France sont concernés, dans un marché immobilier ou la tension locative est à son plus haut. La loi actuelle ne couvre pas certaines réalités du terrain, comme le fait que dans les copropriétés, les travaux d’amélioration énergétique dépendent souvent des décisions des parties communes. Imaginez un propriétaire qui veut rénover son appartement, mais se heurte à un refus de l’assemblée générale !
Les députés du Rassemblement national et de La France insoumise ont voté contre, tandis que les Républicains ont eu des abstenances. La ministre du Logement, Valérie Létard, a exprimé sa frustration : « Le bon sens a perdu ce soir. » Pour elle, ce rejet est un coup dur pour les propriétaires et les locataires, car il ne prend pas en compte la réalité du marché cité précédemment, où nombreux sont ceux ayant du mal à se loger.
Et qu’en pensent les professionnels de l’immobilier ? L’Unis, une organisation du secteur, voit ce rejet comme un coup dur. Les bailleurs qui possèdent des logements classés G s’exposent à des sanctions, même si les travaux de rénovation dépendent d’autres décisions. C’est la double peine !
D’un autre côté, certains, comme Zahir Keenoo, président de Foncier ADB, soulignent que respecter le calendrier est crucial pour réussir les rénovations. Ils préconisent plutôt des solutions collectives pour aider les bailleurs.
En somme, le rejet de cette proposition de loi soulève beaucoup de questions sur l’avenir des logements énergivores. La pénurie de locations pourrait-elle devenir inévitable ? Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : ce sujet mérite l’attention de tous. N’hésitez pas à partager vos pensées en commentaires.